Une fête simple, sans fleurs coûteuses, dîners chics, champagne hors de prix, chocolats ou autres cadeaux onéreux. Juste un délicieux steak suivi d’une fellation, ou l’inverse, peu importe l’ordre. Et bien sûr, il n’y a pas de limite au nombre de steaks ou de plaisirs oraux. Un excellent verre de bière est également de rigueur.
Cette parodie de la Saint-Valentin est extrêmement populaire – chez les hommes – dans le monde anglo-saxon. L’origine de cette journée reste floue. Certains prétendent qu’elle remonte à l’époque romaine et qu’elle aurait été instaurée en 269 avant J.-C. par Claudius Fellatio, neveu de Saint-Valentin. D’autres affirment que c’est le président américain Harry S. Truman qui, en 1945, juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale, aurait encouragé la population à remercier les soldats pour leur service au pays. Une autre explication, plus plausible, attribue la création du « Steak & Blowjob Day » au DJ américain Tom Birdsey, de la radio WFNX à Boston, en 2002. Nos voisins allemands ont d’ailleurs leur propre version : le « Schniblo-Tag » (Schnitzel- und Blowjob Tag).
Accords mets & bières pour une soirée parfaite
Pour accompagner cette fête, voici quelques conseils d’accords bières et steaks.
Un steak frites avec une salade se marie à merveille avec une Special Belge (Palm, Bolleke De Koninck, Special De Ryck…). Le malt caramélisé du bière sublime les saveurs du steak, tandis que l’amertume légère et la carbonatation équilibrent la richesse des frites. La salade apporte une touche de fraîcheur. Une pilsner bien fraîche (Pils 13, Cristal, Stella…) fera également très bien l’affaire. Pas besoin de se compliquer la vie, juste du plaisir pur et simple.
Un entrecôte avec sauce béarnaise trouve son compagnon idéal dans une Chimay Rouge. Ce duo est parfaitement équilibré : les légères notes torréfiées du steak et du malt s’accordent à merveille, tandis que la puissance de la bière tient tête à la sauce. Un accord puissant mais subtil, presque sensuel.
Une sauce au poivre appelle un bière brune et épicée, comme une Saint Feuillien Brune ou une Saint-Monon Brune.
Un steak provençal, avec sa sauce tomate relevée, demande un bière fruitée et corsée. Un classique indémodable : une Triple belge (Westmalle, Lefort Tripel…).
Le Steak Rossini, garni de foie gras et de truffe, rend hommage au compositeur italien du même nom. Ce plat riche et élégant s’accorde parfaitement avec un Barley Wine ou une Quadruple, comme une Gulden Draak 9000.
Enfin, pour un steak de cheval légèrement sucré, rien de tel qu’une bière fraîche et houblonnée comme une Zinnebir de la Brasserie de la Senne.
Les possibilités sont infinies.
Comment réussir son steak ?
Cuire un steak à la perfection n’est pas si simple. Voici quelques conseils essentiels.
Ingrédients :
- Steak
- Beurre de qualité
- Sel & poivre
Méthode :
- Sortez la viande et le beurre du réfrigérateur pour les amener à température ambiante.
- Faites fondre le beurre à feu moyen dans une poêle.
- Assaisonnez généreusement le steak avec du sel et du poivre.
- Lorsque le beurre commence à mousser, augmentez légèrement le feu et déposez le steak dans la poêle.
- Saisissez la viande 2 à 3 minutes de chaque côté et poursuivez la cuisson en fonction du résultat désiré.
Les cuissons :
- Bleu (très saignant) : intérieur cru mais chaud.
- Saignant : intérieur rouge et juteux.
- À point : intérieur légèrement rosé, encore tendre mais pas saignant.
- Bien cuit : intérieur totalement cuit et sec. Pour les amateurs de cuir et de semelles.
Quant aux conseils pour une bonne fellation, vous les trouverez sur des sites spécialisés.
Photos © Bart Van der Perre
