Quel breuvage y avait-il dans son calice ? Le Saint nous a levé un coin du voile : « Une blonde forte qui a du caractère, tout comme mon cheval. » Il s’agissait d’une Westmalle Tripel, la mère de toutes les triples. « Cette saveur ronde et douce avec une pointe de houblon… c’est comme si elle avait été brassée spécialement pour moi. Et cette mousse ? Comme un coussin moelleux après une longue nuit de travail. »
Pourquoi ce choix en particulier ? « La Westmalle, c’est du pur savoir-faire. Une bière puissante mais raffinée. Exactement ce qu’il me fallait après avoir porté ces lourds sacs toute la nuit. En plus, elle me redonne mon équilibre, tout comme mon bâton. »
Mais est-ce tout ? Oh non. Le Saint avoue : « J’ai aussi goûté une Oude Geuze Cuvée René. Cette douce acidité, cette touche boisée après une longue nuit, ça donne de l’énergie. Un lambic, pour moi, c’est comme le café pour une personne ordinaire. »
Et les lutins alors ? « Eux, ils étaient sur une Stouterik de la Brasserie de la Senne. Un stout sec avec cette légère amertume et une pointe de houblon. Ils disent que ça leur a donné la force nécessaire pour grimper dans toutes ces cheminées. Eh bien, si ça marche pour eux, qui suis-je pour critiquer ? »
Le Saint termine avec un clin d’œil : « J’ai une seule règle : pas de bière avant minuit. Livrer des cadeaux et conduire avec une pinte ? Ça ne se fait pas. Mais après le boulot… là, je peux vraiment savourer. »
Alors, chers parents, inspirez-vous du Saint-Nicolas. Choisissez la qualité, buvez avec modération et savourez chaque gorgée. Santé !